À Potosi, lorsque son passé sinistre se penche sur la ville, que le soir l’air raréfié a perdu toute la chaleur du jour, on se cale au fond de ce petit café bleu.
On boit une énorme tasse de café trop petite, on hésite puis on en reprend une deuxième, juste pour finir le bizcocho. On est presque dans une cave sombre, mais il y a un miroir, des cafetières en argent, des rires, des habitués et du réconfort. Ce café ne vous agite pas la nuit. Il vous murmure à l’oreille que tout ira mieux demain.